Extras din curs
LA VIE CITADINE
Texte A: Contrastes
Une maison de pierre ocre, longue et basse. Une tounelle de rosiers. A l'ombre d'un châtaignier centenaire, quatre enfants sont assis autour d'une table. Les. deux plus grands mordillent leur stylo, courbés sur les devoirs de vacances. Les deux petits font du coloriage. Sous la tonnelle, autour de la table trois couples d'ex-citadins partagent leurs expériences:
- C'est ça, le bonheur! s'exclame Françoise, en balayant l'air d'un geste large, comme si montagnes, vignes, ciel lui appartenaient.
- Avant, quand il faisait beau, les enfants jouaient sur le parking de l'immeuble, au milieu des voitures. Je devais les surveiller de la fenêtre, ajoute Marion.
- Nous habitions à Massy Palaiseau, je travaillais à Versailles, comme chef comptable, précise son mari, Jean-Pierre. En ville cela devenait invivable: toute la journée à courir, pour s'entasser, le soir, dans un petit trois pièces. Je rêvais d'une grande maison, d'un jardin ... D'avoir le temps ... De voir grandir mes enfants ...
- Moi aussi, je voulais changer radicalement de mode de vie, intervient Philippe, le mari de Françoise. L'appartement trop petit. La tournée des écoles, à huit heures. Un véritable parcours du combattant, au milieu des embouteillages. Ici, tout se fait dans le calme.
- Là-bas je travaillais à plein temps. Ici, avec les deux sociétés où je m'occupe de comptabilité, j'aménage mes horaires comme je veux. On a d'ailleurs tout sous la main: piscine, tennis, terrain de football, supermarchés, et cela coûte infiniment moins cher qu'à Paris.
- A Massy, les enfants tombaient malades pour un rien. Ici, au grand air, ils ne voient jamais le médecin ... Là-bas, le soir, à table, c'était le règne du surgelé. Ici, ce sont des produits frais achetés sur le marché. ...
Là-bas, avant. On dirait des prisonniers récemment libérés qui évoquent les heures noires passées dans leur cachots. ... Ils ont retrouvé le goût des choses simples et authentiques. ici tout est possible: ils vivent au rythme de la nature, des saisons.
Texte B: Paris et sa banlieue ...
Paris est, a été et sera le lieu privilégié où aiment s'installer les étrangers du monde entier. Que ce soit pour des raisons touristiques, professionnelles ou scolaires, les étrangers affluent vers Paris qui représente, comme le disait si bien Joséphine Baker, "leur seconde patrie" ...
Mais ces étrangers ont volontairement choisi ou accepté de vivre pour un temps à Paris...
Il n'en est pas de même pour les étrangers immigrés, qui, eux, doivent résider dans des cités, c'est-à-dire des grands ensembles d'habitation, dans la périphérie parisienne.
La vie dans ces cités de banlieue ne correspond pas souvent aux rêves des habitants. Ils sont le plus souvent chômeurs, en attente d'un travail, ou très jeunes adolescents, ne s'étant pas intégrés au milieu scolaire du pays.
Certaines cités de la banlieue parisienne sont donc des lieux de malaise et de difficultés de vivre. Les jeunes, sans occupation, s'organisent en bandes qui effraient et parfois maltraitent les résidents. Les plus anciens, qu'ils soient Français ou étrangers, ne s'y sentent plus en sécurité: la peur règne.
La raison essentielle de ce malaise? le chômage, certes.
Mais aussi les difficultés d'adaptation pour ceux qui ne vivent en France que par nécessité économique, sans pouvoir, ni vouloir s'intégrer quelque peu à ses modes de vie ...
D'après Le Parisien 14375, 27 novembre 1990.
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- Curs de Limba Franceza pentru Facultatile de Stiinte Sociale, Comunicare si Relatii Publice.doc