Cuprins
- TABLE DES MATIÈRES
- Avant propos
- I. La Révolution 1
- I.1. Que signifie en effet la révolution ? 1
- I.2. La Révolution Française 2
- I.2.1. Restauration ou instauration ? 3
- I.2.2. L’Ancien Régime 4
- I.2.2.1. Mécontentement général 4
- 1.2.2.2. Politique intérieure et les impôts 5
- I.2.2.3. La société française : La noblesse, Le clergé, La bourgeoisie, Les paysans 5
- I.2.2.4. Les États généraux 8
- I.2.2.5. Les Cahiers de doléances 9
- I.2.2.6. 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille 11
- I.2.2.7. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen 13
- I.2.2.8. Le rôle des clubs 14
- I.2.3. La monarchie constitutionnelle 15
- I.2.4. La république démocratique 15
- I.2.4.1. Salut Public et Sûreté générale ou La Terreur 17
- I.2.4.2. La déchristianisation 17
- I.2.4.3. Fin de la terreur. Chute de Robespierre 18
- II. Le Jacobisme 19
- II.1. Un club de bourgeois patriotes 19
- II.2.Le club parisien et les sociétés de province 21
- II.3.L’idéologie Jacobine 23
- II.4. La scission 23
- II.5. Les membres 26
- III. Robespierre, Maximilien 31
- III.1. L’ascension 31
- III.1.1. Comment parvenir 33
- III.1.2 Monsieur l’académicien 34
- III.1.3. Rapports de force 35
- III.2. L`Incorruptible 36
- III.2.1. Les États généraux 36
- III.2.2. L`autre impossible 37
- III.2.3. L’ordre du chaos 39
- III.3. Le stratège 41
- III.3.1. La Convention nationale 41
- III.3.2. Le face à face 42
- III.3.3.Vers le totalitarisme 43
- IV. Le terroriste 44
- IV.4.1. Au pinnacle de la Montagne 44
- IV.4.2. Homo jacobinus 46
- IV.4.3. L`indulgence est criminelle 46
- IV.4.4. La guerre civile 48
- IV.4.5. La Vendée 49
- V. Le criminel et le martyr 51
- V.1. Une nouvelle famille ? 51
- V.2. La foi nouvelle 51
- V.3. Controverses jacobines 52
- IV. Saint Just 54
- IV.1. Origines familiales et attaches paysannes 54
- IV.1.1. Une jeunesse dés œuvée : l` Organt 55
- IV.2. Le choc révolutionnaire : L`Esprit de la Révolution. 56 IV.2.1 Le parcours politique de Saint Just – La dissociation entre le « social » et le « « politique » 57
- IV.2.2. Les significations de la lutte de Saint Just contre les « factions » Sa vision de la . . Révolution 60
- IV.3. Les institution – La vertu politique et le principe d’autorité Les ambiguïtés de . . . Saint Just « théoricien » 64
- IV.4. Le charisme de Saint Just représentant en mission aux armées 65
- Conclusions
- Bibliographie
- Annexes Iconographiques
Extras din licență
. La Révolution
Motto : « La révolution est une transition entre
un ordre ancien qui tombe en ruine
et un ordre nouveau qui se fonde. »
Emile Littré
I.1 Que signifie en effet la révolution ?
Le terme de révolution a un rare et triste privilège : la contradiction existant entre son étymologie et son usage actuel renvoie non à une confusion malheureuse due aux habitudes, non à une évolution repérable tenant aux rectifications que le sens commun opère, en fonction des faits, dans l’usage des mots; elle manifeste une ambiguïté foncière, dans la sémantique même; elle signifie, explicitement ou implicitement, une différence réelle qui a marqué profondément le devenir des cultures et des pratiques.
Étymologiquement, la révolution s’entend comme « retour sur soi », comme réitération de ce qui a été et comme prévision de ce qui sera; on peut prendre cela de façon positive, dans ce qu’il a de désagréable, est la reprise d’un jadis qui aura, tout autant, son avenir. La révolution désigne l’é-volution qui re-vient; elle a pour image – image parfaite, si l’on y songe, dans la commodité de la raison – celle du cycle, du cercle -
Historiquement, la révolution s’entend comme rupture. C’est à présent l’acception de révolution démographique, économique, juridique, politique, culturelle, sociale, intellectuelle, gastronomique et autres déterminations, toutes aussi imprécises tant qu’elles n’ont pas été définies dans leur contexte effectif. Dans tous les cas, on veut dire qu’une rupture décisive est marquée; qu’avant l’événement révolutionnaire, il y avait une certaine configuration, et qu’après un tout autre ordre s’instaure, totalement différent de ce qui précédait.
La révolution-rupture n’est jamais révolution-rupture. Il n’est pas question de sauter à pieds joints dans le terrain de la réconciliation définitive, circonscrit par une activité économico-politique rationnelle désormais adulte.
Les hommes de la Révolution ont volontiers cherché en arrière la prophétie du grand événement qu’ils étaient en train de vivre. Ils ont collectionné les textes susceptibles d’attester le coup d’œil prédictif de grands auteurs qui l’auraient bien à l’avance aperçu. Quête un peu artificielle, qui arrache souvent les citations à leur contexte, et décevante, même si de rares écrits semblent fournir à point nommé la démonstration attendue. Nul ne paraît à cet égard plus éloquent que ces Droits et devoirs du citoyen, où Mably, en 1750, fait dialoguer sur le sens de l’histoire un Français et un Anglais et imagine un scénario promis à un bel avenir. A la fatalité que le Français croit lire dans toute histoire, et singulièrement dans celle de son pays, le milord anglais oppose une histoire de l’espérance et de la volonté: le bon citoyen peut travailler à rendre les révolutions « utiles à la patrie ». Quant aux conseils pratiques qu’il prodigue au Français, ils composent un programme à la fortune singulière: pour secouer la fatalité historique, il ne faut rien moins que demander la convocation des Etats généraux, obtenir leur permanence; dans « le cri général d’approbation » que suscitera leur réunion, tout deviendra facile: l’extirpation des abus, l’affaiblissement de la prérogative royale, l’institutionnalisation des droits de la nation. En cela tien la révolution.
I.2. La Révolution Française
La Révolution apparaissait comme l’aboutissement d’une évolution de longue durée de cette crise de l’Ancien Régime dans ses aspects à la fois lointains et conjoncturels.
Au printemps de 1789, la mauvaise récolte de céréales de l’année 1788 provoque une flambée des prix. L’économie d’Ancien Régime connaissait périodiquement de telles chertés mais, cette fois la crise de subsistances accouche d’une révolution. En fait, cette crise économique n’était pas plus grave du siècle mais elle se conjuguait avec une crise financière et politique qui mettait en cause l’absolutisme royal et les privilèges.
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