Le Piratage

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LE PIRATAGE

Intrusion au moyen des ressources partagées

En 1947, Theodor Adorno et Max Horkheimer, deux nommes de référence de l’Ecole de Frankfurt, lançaient, dans leur œuvre « La dynamique de l’illuminisme », le syntagme « industrie culturelle » pour définir « la culture de masse contemporaine et pour dénommer l’ensemble des techniques de production et reproduction industrielle des œuvres culturelles » , le mot « industrie » étant synonyme « d’étalonnage et de la rationalisation de la production, de la fabrication des biens culturels en série, d’après le modèle de la bande roulante » . Les deux auteurs considéraient que l’industrialisation de la culture est un processus qui altère « la culture », c’est-à-dire « le mode individuel, imprédictible et atypique de création des biens symboliques uniques, non-mercantiles » . Avec les autres représentants de l’Ecole de Frankfurt, les deux philosophes se sont occupés de « l’analyse des conséquences générées par les changements économiques, politiques, sociaux et culturels, qui ont marqué profondément les sociétés capitalistes dominantes, les formes de pensée critique ou contestataire » .

Mihai Coman est d’opinion que « l’industrie culturelle déclenche un processus de simplification de la culture majeure (celle des chefs d’œuvre) pour la faire plus accessible aux masses semi-éduquées, pour les attirer et les convaincre d’acheter de tels produits distractives et bon marché ; dans ce processus sont privilégies le divertissement et le consomme facile, l’évasion de l’imaginaire (pour oublier les inégalités et les conflits de classe), le désir de changement permanent de quelques biens matériels périssables (et bon marché) avec d’autres, ils aussi périssables (dans le but de la création du sentiment de bien-être et d’accès libre à la culture). Pour atteindre de tels objectifs, pour produire plus et bon-marché, les entreprises qui investissent dans la culture « de masse » introduisent l’étalonnage de la production, réalité qui contredit les valeurs comme « l’unicité » et « l’individualité », associées traditionnellement à l’idée de création artistique ; par conséquent, le critère suprême de jugement n’est plus la valeur esthétique, mais la valeur commerciale (le profit) » .

Après les années ’70, il n’y a plus une seule industrie qui massifie et qui aliène, mais une multitude de sphères de production et distribution, qui offrent de nombreux biens culturels aux publics variés et exigeants. De cette perspective, le concept d’« industries culturelles » se réfère aux « organisations privées et d’état qui ont comme objectif la production, la sponsorisation, l’exposition et la distribution des biens et des services culturels » . Dans cette sphère entre la production de livre, la presse écrite, les programmes TV et de radio, les films, les enregistrements musicales, mais aussi l’organisation des événements culturelles (des expositions, des concerts, des spectacles de théâtre) ou des manifestations sportives. Ceux-ci sont soumis « aux principes commerciaux, et le travail est organisé conformément au système capitaliste de la double séparation du producteur et de son produit et des tâches de création et d’exécution » .

D’après Bernard Miège , les industries culturelles se caractérisent par le caractère aléatoire de la valeur d’utilisation (des facteurs comme le goût et la mode s’imposent quand il s’agit de choisir un produit) et par les possibilités limitées de produire et sérialiser un bien de consomme (chaque collectivité possède un certain code culturel et n’accepte pas des biens produits d’après des recettes de succès des autres sociétés). De plus, les biens informationnels se caractérisent aussi par : « la capacité d’être facilement copiés, multipliés ou revendus, le prix qu’on paie pour les biens informationnels peut n’avoir aucune liaison avec la valeur d’utilisation (le prix est le même, mais l’information peut être intéressante ou ennuyante), le bien informationnel ne répond pas au principe de l’adition (il n’y a aucun intérêt d’avoir 2 copies du même journal/livre etc.) et le bien informationnel est substituable (on peut substituer un journal avec un autre, qui peut être lu par plusieurs personnes et qui peut être utilisé pour un autre acte de consomme) » .

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