Extras din curs
Le 06.10.2010
Chapitre 1 : Le modèle DIAMOND
L’intermédiation financière : 6 questions
- Pourquoi existe-t-il une intermédiation financière ?
- Quels sont les services qu’elle rend ?
- Sont-ils intrinsèquement installés ?
- L’Etat, doit-il les réglementer ?
- Quels est le rôle dans les fluctuations économiques ?
- Quel est le rôle de la croissance économique ?
L’Intermédiation financière c’est l’interposition d’une institution financière entre un emprunteur ultime et un prêteur ultime. Si une institution financière s’interpose entre un prêteur et un emprunteur, c’est qu’il existe un problème entre le prêteur et l’emprunteur qui est géré d’une façon plus efficace par une institution financière plutôt que entre le prêteur et l’emprunteur entre eux. Ou s’il existe des intermédiaires financières c’est car ils rendent des services financiers qui ne peuvent pas être rendu par un marché financière. A cause de problèmes d’asymétrie d’information qui sont géré mieux par une institution financière.
Deux grands types de services : courtage et transformation qualitative des actifs.
- Courtage
o Services de transactions (comptes chèques, CB)
o Conseils financiers
o Octroie de crédit (sollicitation des entreprises)
o Analyse du risque de crédit (contrôle ex-ante, la conception du contrat de crédit – montant, l’échéance, taux d’intérêt)
- Transformation qualitative des actifs :
o Contrôle du risque de crédit (ex-post)
o Création de liquidités, transformation des échéances
o Garantie (assurance qui assure un actif)
Activité de courtage : Consiste à faire se rencontrer des agents économiques qui ont des besoins complémentaires ; le courtier est rémunéré par le service qu’il rend
Au sens strict le courtier n’achète pas l’actif qui est échangé ; par conséquent un agent immobilier est un courtier et un vendeur de voitures d’occasion n’est pas un courtier.
Le courtier peur rendre ce service car il dispose d’information et l’information dont il dispose est réutilisable. C’est la réutilisabilité de l’information qui rend possible l’activité de courtage.
Considérons un marché immobilier :
100 vendeurs
100 acheteurs
Pour devenir parfaitement informé chaque acheteur doit évaluer chacune des maisons, cela lui coûte 25 euro. De même, chaque vendeur doit évaluer chaque acheteur ce qui lui coûte 25 euro.
Donc le coût total de l’acquisition de l’information :
2x100x100x25 = 500 000 -> 2cx2
Il existe maintenant un courtier qui évalue chaque vendeur et chaque acheteur
2x100x25 = 5000 -> 2cx
Supposons qu’il peut distribuer cette information pour un coût nul : l’économie qui est réalisé par l’action de courtage augmente d’une façon exponentielle avec la taille du marché. On voit bien dans cet exemple que la baisse du coût d’acquisition de l’information vient du fait que l’information est réutilisable.
La réutilisabilité de l’information a également un aspect inter temporel, c’est-à-dire que l’information peut être réutilisée dans le temps.
Par exemple une banque qui acquiert de l’information sur une entreprise pour la première fois peut réutiliser cette information pour les crédits qu’elle accordera dans le futur.
La transformation qualitative des actifs :
Supposons qu’il n’existe pas de banques
Considérons un individu qui veut emprunter pour acheter une maison. L’emprunteur doit trouver un prêteur qui désire détenir un crédit immobilier. Or un crédit immobilier a des attributs peu désirables :
- Il n’existe pas de marché secondaire – il est il illiquide. Il ne peut pas être vendu sans délais, sans coût et à un prix déterminé
- Le montant du coût est élevé
- L’échéance est souvent longue
- Il y a un risque de défaut de l’emprunteur et en cas de défaut, gérer la garantie est coûteux
S’il existe une banque :
Elle achète le crédit immobilier et elle finance cet achat en émettant des dépôts à vue contrairement au crédit immobilier, le dépôt à vue est d’un montant infiniment divisible, il est parfaitement liquide et son risque de défaut est faible.
Par conséquent la banque a transformé les créances détenues par ses clients et elle est rémunérée pour ce service par l’écart entre le taux d’intérêt sur le dépôt et le taux d’intérêt sur le crédit immobilier.
Les attributs du crédit immobilier qui ont été transformés par la banque :
- L’échéance
- La divisibilité : une divisibilité du crédit immobilier et parfaite divisibilité des dépôts
- La liquidité : la banque détient un crédit illiquide mais les dépôts à vue sont parfaitement liquides
- Le risque de crédit (analyse) : la banque contrôle le risque de crédit ex-post
- Parfois les banques transforment le numéraire (crédit en dollars, dépôts en euro)
Pour rendre ce service de transformation qualitative des actifs, la banque doit prendre des risques : de taux d’intérêt, de change, de défaut des emprunteurs, de liquidité (de retrait massif des dépôts) Par conséquent la banque doit gérer ces risques.
Dans la gestion du risque la banque fait face à 3 possibilités :
- Diversifier le risque
- Transférer le risque à d’autres agents économiques qui sont mieux à même de le supporter en utilisant des contrats : futures, options etc.
- Supporter le risque : elle doit avoir suffisamment de liquidités pour le supporter
Bien que beaucoup d’entreprises se financent directement sur le marché financier, beaucoup continuent à emprunter auprès des banques
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