Cuprins
- Avant propos 3
- Introduction
- I.L’esprit du romantisme
- II.La naissance de l’œuvre
- III. La confession- discours biographique
- Conclusions
- Bibliographie
- Textes de référence
Extras din licență
AVANT-PROPOS
Les trois premiers chapitres de La confession d’un enfant du siècle analysent les causes et les circonstances de la maladie du siècle : après la gloire mythique de la Révolution et de l’Empire, la nouvelle génération éprouve un sentiment de vide :elle croit avoir été trahie et soupçonne de duplicité les discours et les conduites. Déçu par un premier amour, le narrateur, Octave renonce au monde, puis se réfugie dans l’alcoolisme et se jette avec cynisme dans la débauche. Lors d’une retraite auprès de son père qui se meurt, il rencontre Brigitte Pierson. Après quelques réticences, la jeune femme consent à l’amour d’Octave ; mais il la tourmente par sa méfiance et ses soupçons. Ils partent pour Paris et projettent de quitter la France. Là, Brigitte trompe son ami avec Smith : elle avoue à Octave que sa méchanceté désespérée a tué son amour pour lui. Il renonce à tuer Brigitte, accepte qu’elle parte, et demeure, rongé de doutes et de chagrin.
Le présent mémoire se propose d’apporter sa pierre à l’édifice du vaste domaine du romantisme, en analysant de près un écrivain représentatif de ce courant littéraire, Alfred de Musset.
L’introduction est consacrée à envisager Alfred de Musset comme une personnalité marquante de son époque, un écrivain qui a beaucoup contribué à la littérature romantique avec des œuvres en prose, poésie et pièces de théâtre.
Le premier chapitre envisage Musset comme écrivain romantique, mais aussi comme poète et dramaturge. Nous essayerons de définir le terme romantique et aussi celui du mal du siècle dans l’œuvre de Musset.
Le deuxième chapitre concerne l’histoire d’amour entre Alfred de Musset et George Sand et la naissance de l’œuvre La confession d’un enfant du siècle.
Dans le dernier chapitre nous voyons plus en détail en quoi consiste ce mal de vivre et le mettrons en relation avec le texte à analyser.
Les conclusions vont présenter les résultats de notre mémoire, en mettant en évidence le fait que Musset est un vrai écrivain romantique et par quoi il réussit à rendre à son lecteur le mal de vivre assez spécifique aux romantiques.
A part la présentation succincte de la structure de notre mémoire, il faut mentionner aussi les principaux ouvrages qui nous ont aidés dans notre analyse. Concernant le sujet du romantisme Philipe van Tieghem avec son ouvrage Le romantisme dans la littérature européenne, Albin Michel, Paris, 1973. Quant à l’étude sur le mal du siècle Braescu, I. avec Cours de littérature française du dix-neuvième siècle,Ed. Pedagogica, Bucuresti, 1967.
INTRODUCTION
Alfred de Musset - personnalité marquante de son époque
Né à Paris, d’une famille aiseé, introduit à moins de dix-huit ans, après d’excellentes études, dans le cénacle de la jeune école littéraire, accueilli par Lamartine, par Hugo, par Nodier, bientôt lié d’amitié avec Vigny, Sainte-Beuve et Mérimée, Musset fait, dans la poésie et dans le monde, les débuts les plus brillants et les plus facils. Tout lui sourit.
Ses parents lui donnent les moyens de mener le train de vie d’un dandy, ses amis admirent son esprit, son élégance et ses espiègleries, les femmes ne restent pas insensible à sa silhouette svelte et à ses beaux cheveux blonds.
Dans ses poèmes, ses essais, ses contes, ses pièces de théâtre, aussitôt publiés qu’improvisés, Musset semble prendre plaisir à brouiller les pistes, comme dans Les Lettres de Dupuis et Cotonet (1836-1837), les camarades romantiques et le romantisme tout entier, adoptant tour à tour, à visage découvert ou sous le masque de ses personnages, le ton et les attitudes d’un libertin et ceux d’un amant pathétique, accablé de sufferance et hanté par la mort. Si prompt à passer d’une apparence à l’autre qu’on s’essoufflerait à chercher une évolution ou un progrès décisifs. Il faut bien se convaincre que sa sensibilité, ses idées, que sa nature même sont tissés de contradictions.Et comme il possède de grandes réserves d’intelligence, il ne cesse d’observer, tantôt critique et tantôt attendri, habile à distinguer les penchants contraires qui le divisent, à leur donner à chacun un visage et à les faire dialoguer: dialogue de Coelio, le pur et d’Octave, le libertin, dans Les caprices de Marianne (1833), du Poète et de la Muse dans Les Nuits (1835-1837). Mais il arrive aussi que ce dédoublement aille jusqu’à la présence obsédante d’un autre, d’ un double, comme dans la vision hallucinatoire de La nuit de décembre.
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- Le Mal du Siecle Dans la Confession d'un Enfant du Siecle D'Alfred de Musset.doc