Cuprins
- I. CHAPITRE
- La définition du risque
- II. CHAPITRE
- La classification des risques
- III. CHAPITRE
- Les risques déterminés par le marché de capital :
- • Le risque de change
- • Le risque de taux d’intérêt
- • Le risque de liquidité
- BIBLIOGRAPHIE
Extras din proiect
I. CHAPITRE La définition du risque
Le risque désigne un danger bien identifié, associé à l'occurrence à un événement ou une série d'événements, parfaitement descriptibles, dont on ne sait pas s'ils se produiront mais dont on sait qu'ils sont susceptibles de se produire dans une situation exposante.
Il est aisé de comprendre pourquoi la notion de risque, ainsi définie, ne permet pas de décrire les situations d'incertitude et de rendre compte des modalités de la prise de décision dans de tels contextes. On sait ce qu'on ne sait pas mais c'est à peu près tout ce que l'on sait : il n'y a pas de meilleure définition de l'incertitude.
Savoir anticiper, traquer les débordements potentiels, mettre en place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes dès que des événements inhabituelles se produisent : la liste des mesures à prendre est longue, qui suggère que l'ignorance n'est pas une fatalité et que raisonner en terme d'incertitude, c'est déjà se donner les moyens d'en prendre la mesure.
L’activité spécifique des banques consiste en attirer les disponibilités du marché, qui seront placées avec les capitaux propres, dans des affaires profitables. Ça veut dire que les banques seront capables d’assurer le prix des ressources attirées, les charges de son propre fonctionnement et d’obtenir aussi un profit convenable.
Toute activité bancaire comporte un risque (quand on dit banque on dit risque). C’est pour cela qu’il y a un risque permanent, il accompagne comme une ombre toutes les affaires de la banque et il se produit ou non, en fonction des conditions créées. En bref, le risque bancaire est la probabilité de n’obtenir pas dans une transaction le profit attendu et, même, d’avoir une perte.
Qu'il soit de crédit, de change ou du taux d'intérêt, la problématique du risque bancaire fait partie des thèmes récurrents de l'actualité. Le risque bancaire est, à tort, considéré comme bien identifié. En réalité, le risque bancaire connaît une explosion « démographique ».
Face à cette nomenclature explosive, la culture bancaire traditionnelle s'essouffle. Pour y faire face, les établissements bancaires hiérarchisent les risques, mettent en place une charte de contrôle pour chaque risque et clarifient les responsabilités. Mais l'essentiel réside dans une évolution nécessaire et délicate de la culture du risque.
Les risques bancaires sont nombreux et divers. Le risque de crédit est défini comme étant le risque de perte auquel la banque est exposée en cas de détérioration ou de défaillance de la contrepartie. Il résulte de la combinaison de 3 facteurs : le risque de contrepartie, le risque d'exposition et le risque de récupération (modèle dit CER).
II. CHAPITRE La classification des risques
La stabilité et la solvabilité du système bancaire sont une condition pour le bon fonctionnement du système financier. Mais le risque inhérent au système bancaire se singularise par sa multiplicité et ses aspects multidimensionnels ne pouvant faire l’objet de mesures simples.
Il existe fondamentalement trois grands types de risques dans ce secteur d’activités :
Le risque de marché vise les activités de négociation face à la variation des prix du marché.
Le risque de crédit, paradoxalement le plus ancien mais celui dont les procédures de gestion sont appelées à évoluer le plus aujourd’hui par l’utilisation de nouveaux instruments financiers (dérivé-crédit), est le risque de pertes consécutives au défaut d’un emprunteur face à ses obligations.
Le risque opérationnel peut résulter de procédures internes inadéquates ou non appliquées, des personnes, des systèmes ou d’événements externes. Cette dernière catégorie, non spécifique à la banque, se joue principalement sur l’analyse causale d’événements avérés.
La diversité des risques qui peuvent apparaître dans l’activité quotidienne d’une banque, tout comme la diversité des situations qui provoquent ces risques nous fait croire qu’une seule classification n’est pas possible, donc il faut prendre en considération plusieurs critères.
A. En fonction du marché qui détermine l’apparition du risque, il y a deux catégories :
• risques déterminés par le marché du produit ;
• risques déterminés par le marché de capital.
Les risques déterminés par le marché du produit.
Cette catégorie de risques vise les aspects stratégiques et opérationnels de la gestion des produits et charges d’exploitation. Ces risques sont :
Le risque de crédit : il est le risque le plus important, ayant comme principale cause la dépréciation de la valeur, comme conséquence de la faillite ou du non remboursement du prêt.
Le risque de stratégie (d’affaires) : est quand l’entière ligne d’affaires risque de succomber à cause de la compétition ou de l’obsolescence. Un exemple peut être la disparition relative du marché traditionnel de grands crédits à risque réduit pour les corporations, ceux-ci étant remplacés avec des billets commerciaux.
Le risque dû aux réglementations bancaires : les institutions financières fonctionnent comme centres de profit basés sur des licences qui peuvent être révoques, ce qui peut mener aux pertes d’investissements importants. Par exemple, dans les États-Unis, les dernières décennies, il y a eu des nationalisations de banques. En Roumanie, peut être expliquée, en ce sens, la retraite de la licence de fonctionnement de quelques banques qui, même si elles n’étaient pas opérationnelles, s’étaient engagées dans importants investissements en bâtiments et équipements dans le moment de leur retraite.
Preview document
Conținut arhivă zip
- Le Risque Bancaire.doc