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I. Avant – propos
Le courage, la force, la fierté, le dévouement sont des notions souvent associées aux chansons de geste. L’émotivité c’est quelque chose de moins connu quand on parle de poèmes épiques. Dans ce travail je me propose d’analyser les expressions des émotions dans les chansons de geste. L’homme médiéval, qui vivait à l’époque des grands exploits héroïques, avait-il des émotions ? Comment les exprimait-il ? Quelle sorte d‘émotions lui étaient caractéristiques ? On peut y trouver des reponses à l’aide d’une synthèse des exemples pris dans le texte des chansons.
II. Caractéristiques de l’époque
Les chansons de geste, chansons d’histoire romancée, sont des poémes qui narrent les hauts faits, les guerres, les drames imaginaires et les légendes pieuses d‘illustres personnages historiques ou inventés. Composés par des trouvères, dont on vante parfois le savoir et la noble naissance, colportées par des jongleurs qui hantent les palais et battent l’estrade, les quelque quatre-vingts chansons conservées constituent l’ensemble le plus important de la littérature française des origines.
Il est permis de croire que l’épopée française, qui ne ressemble à aucune autre, c’est formée et a pris son essor au XIe – XIIe siècle, au temps où la France a connu l’une de ses périodes les plus riches et les plus fécondes de son histoire et de sa littérature.
Chaque état de civilisation produit une littérature qui lui répond. Les Français du Nord, empreints de l’esprit germanique militaire et chevaleresque se firent une poésie où l’on retrouve ces principaux caractères.
Etablis dans leurs nouvelles conquêtes, ces peuples, venus des rives du Rhin, étaient dans les meilleures dispositions pour enfanter quelque épopée nouvelle : leur génie n’y manqua pas. Ils n’empruntèrent rien aux traditions romanes, rien aux traditions celtiques ; ils ne puisèrent que dans leur propre fonds. Tout fut germanique dans leurs poèmes : la guerre, la royauté
Avec les noms venus du Nord nous retrouvons dans leur combat, leur ardeur prodegieuse pour l’action, leurs impetueux élans, leur unique souci des armes, leur aversion pour les travaux sédentaires de l’agriculture, l’habitude d’entretenir leur vassaux.
Pendant l’époque dont on parle dans les chansons de geste, la société était basée sur violence. La culture de la classe dominante honorait les valeurs de violence. La morale était celle de violence.
Les hommes ne pouvaient pas s’imaginer le bonheur que par des luttes de bonne chance, ni l’honneur que sons la protection des armes.
L’État n’était vraiment fort que dans la mesure où il reussirait d’organiser le nombre le plus grand d’expéditions militaires, le prestige et l’efficacité de l’administration dépendant diréctement du résultat de ses expéditions.
Les nobles formaient la classe dominante, seulement le roi était supérieur sur terre. Ils lui obéissaient et le servaient. Le plus grand hoheur pour un jeune homme était d’être chevalier.
Le portrait de l’homme médieval dans les chansons de geste.
Les qualités corporelles et physiques d’un chevalier. Dans tous les cas, quand on rencontre dans une chanson de geste des descriptions des héros, on a quelque chose de pareil : grand, large d’épaules, la poitrine bien en chair, les bras longs et les poings bien carrés.
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- L'Expression de L'Emotion dans la Chanson de Geste.doc