Cuprins
- 1. L’univesr technologique de la fin du XIXe siècle page 1
- 2. La construction métallique du XIXe siècle page 1
- 3. Gustave Eiffel et l’architecture métallique page 3
- 4. A l’époque de la Tour Eiffel page 5
- 5. Naissance et construction de la Tour Eiffel page 6
- 6. La Tour Eiffel, objet de polémiques page 10
- 7. La Restauration du monument page 12
- 8. Quelques eveniment important de sa histoire page 15
- 9. Paris, La Tour Eiffel page 19
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La Tour Eiffel est le point d’orgue d’une époque, la fin du XIXè siècle, que certains ont appelée à juste titre : « un printemps technologique ». Un hymne au monde moderne que symbolisent le fer et L’organisation des expositions universelles. Jules Verne écrit ses romans d’anticipation, la France se bâtit une empire colonial, le commerce est prospère et la révolution industrielle est en marche. Tout bouge, tout change. C’est le temps de l’imagination et de l’invention : la machine à écrire, le téléphone, le phonographe, les ampoules électriques, l’automobile, le chemin de fer. Une effervescence créatrice que couronnera Eiffel avec sa Grande Dame tout en fer, plantée comme un A sur le Champ-de-Mars. Le XXe siècle naîtra de ce grand mouvement.
La construction métallique du XIXe siècle
La première moitié du XIXe siècle est marquée en Europe par la Révolution industrielle, dans laquelle l'essor de la métallurgie joue un rôle essentiel.
La fonte fait son entrée en 1779 dans le champ de la construction avec le pont de Coalbrookdale en Angleterre, et en France avec le pont des Arts en 1803. Les structures métalliques commencent à se répandre dans les usines textiles, les charpentes des théâtres ou les serres. Le fer laminé s'impose vers 1845 comme un matériau plus efficace et plus économique que la fonte, ouvrant la voie à un spectaculaire renouvellement des formes construites. Les Halles de Paris édifiées en 1853 par Victor Baltard et Félix Callet sont en France le premier édifice important où le métal est ouvertement montré. Elles ouvrent la voie à de nouvelles typologies d'édifices exigés par la société industrielle, tels que gares, marchés, usines, grands magasins, verrières, kiosques, pavillons d'exposition. L'architecture du fer s'épanouit alors, pour constituer l'une des créations les plus originales et les plus spectaculaires du XIXe siècle, grâce à ses qualités d'élégance aérienne, de légèreté, de transparence, mêlées de force brute, de puissance contenue, de tension extrême.
Vers 1885, à l'époque de la construction de la Tour, l'usage du fer et de l'acier s'est largement répandu dans les ponts et les charpentes.
Les ingénieurs affirment leur rôle croissant dans l'architecture à travers la maîtrise du calcul et de la construction. Le pont sur le Firth of Forth en Écosse, inauguré en 1889, atteint des portées record de 521 mètres. On envisage même de franchir la Manche avec un pont aux portées encore plus grandes. Aux États-Unis, on commence à employer l'acier pour ériger à Chicago des immeubles de grande hauteur.
Gustave Eiffel et l’archicteure métallique
Gustave Eiffel est un ingénieur français, né le 15 décembre 1832 à Dijon. A l’âge de 26 ans il utilise la nouvelle technique du fonçage des piles par l’air comprimé pour le pont de chemin de fer de Bordeaux. Quelques années après il crée sa propre entreprise et va réaliser des ouvrages de plus en plus audacieux. Il s'installe à son compte en 1864 comme "constructeur", c'est à dire comme entrepreneur spécialisé dans les charpentes métalliques. Son exceptionnelle carrière de constructeur est jalonnée en 1876 par le viaduc de Porto, « Maria-Pia » sur le Douro au Portugal, puis celui du Garabit en 1884, ainsi que par la gare de Pest en Hongrie, la coupole de l'observatoire de Nice et l'astucieuse structure de la Statue de la Liberté, avant de culminer en 1889 avec la Tour Eiffel. Cette date marque la fin de sa carrière d'entrepreneur.
Eiffel a construit de par le monde des centaines d'ouvrages métalliques en tout genre. Si les ponts - et particulièrement les ponts de chemin de fer - ont été son domaine de prédilection, il s'est aussi illustré dans le domaine des charpentes et des installations industrielles. Il a jalonné sa carrière d'une belle série de réalisations, dont se détachent les deux viaducs quasi-jumeaux de Porto et de Garabit dans le Cantal, ainsi que des oeuvres où l'inventivité de l'entreprise a pu davantage se donner libre cours : des ponts "portatifs", vendus en "kit" dans le monde entier, l’ossature de la statue de la Liberté à New-York, et bien sûr la Tour Eiffel.
Eiffel avait accepté en 1887 de construire les écluses du canal de Panama, gigantesque entreprise mal engagée par Ferdinand de Lesseps et qui aboutira au plus grand scandale financier du siècle. C'est le contrat le plus important mais aussi le plus risqué de toute sa carrière d'entrepreneur. Face aux risques encourus, il obtient d'énormes avantages financiers et de solides garanties, qui l'assurent d'encaisser son bénéfice dès le commencement des travaux. Malgré la diligence d'Eiffel, la mise en liquidation de la Compagnie du canal le 4 février 1889 aboutit à son inculpation pour escroquerie, aux côtés de Lesseps père et fils, puis à sa condamnation à deux ans de prison et à 2000 francs d'amende, alors que rien ne peut réellement lui être reproché. Profondément atteint dans son honneur et dans sa dignité, il se retire du monde des affaires. Le jugement sera cassé par la Cour de Cassation en invoquant la prescription des faits reprochés, ce qui mettra fin à toute poursuite.
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