Cuprins
- I. Introduction 3
- I.1. Position géographique 3
- I.2. Court historique de la ville et historique de la recherche géographique 4
- I.3. Le but du projet 6
- II. Le patrimoine touristique du département de Brăila 8
- II.1. Le potentiel naturel du département – les éléments du cadre naturel (aspects generaux) et leur rôle touristique 8
- II.1.1. Le relief 8
- II.1.2. Le climat 11
- II.1.3. L’hydrographie 12
- II.1.4. La flore et la faune 18
- II.1.5. Les réservations naturelles 21
- II. 2. Le potentiel anthropique – les ressources anthropiques 24
- II. 2.1. Les monuments et les sites archéologiques 24
- II. 2.2. Les monuments et les ensembles architecturaux 27
- 2.2.1. Les ensembles architecturaux de facture religieuse 30
- 2.2.2. Les ensembles architecturaux de facture civile 32
- 2.2.2.a. Les musées 32
- 2.2.2.b. Les demeures historiques 35
- 2.2.2.c. Les monuments historiques et les plaques commémoratives 36
- 2.2.2.d. Les monuments d’art plastique 38
- II.2.3. Les parcs et les jardins 38
- II.2.4. Les manifestations culturelles 39
- 2.4.1. Les éléments d’ethnographie et folklore 39
- 2.4.2. Les principales manifestations culturelles- artistiques 40
- 2.4.3. Les principales manifestations religieuses 42
- 2.4.4. Les personnalites locales 42
- II. 3. Le potentiel économique 43
- II.3.1. Les conditions économiques et politiques qui favorisent le milieu d’affaires 43
- II.3.1.1. Les entreprises importantes et les firmes importantes 45
- II.3.1.2.Les opportunités d’investissions et les facilites fiscales dans le département ...46
- II.3.2. Les zones aménagées pour la chasse et la pêche sportive 48
- II.3.3. La carte du fond touristique 49
- III. Le niveau actuel de mise en valeur du potentiel touristique du département 50
- III.1. La base technique et matérielle spécifique au tourisme 50
- III.1.1. a. Les éléments spécifiques d’hébergement touristique 50
- III.1.1. b. Les structures d’alimentation 53
- III.1.1. c. Les structures d’agrément 55
- III.1.1. d. La station Lacu Sarat 56
- III. 2. La problématique de l’environnement 60
- IV. Le développement du tourisme et la circulation touristique dans le département 61
- IV.1. Les formes de tourisme praticables 61
- IV.1.1.Le tourisme lacustre 61
- IV.1.2.Le tourisme fluvial 61
- IV.1.3.Le tourisme urbain 64
- IV.1.4.Le tourisme culturel 66
- IV.2. Les types de tourisme d’après le critère agrégatif 67
- IV.2.1.Le tourisme solitaire 67
- IV.2.2.Le tourisme familial 67
- IV.2.3.Le tourisme en masse 67
- IV.2.4.Le tourisme d’expédition 68
- IV.2.5.Le tourisme cynégétique 68
- IV.3. Les flux touristiques 69
- IV.3.1. Le département de Brăila – zone réceptrice des touristes. 69
- IV.3.2. Le degré d’utilisation des capacités d’hébergement 72
- IV.3.3. Le département de Brăila – zone émettrice des touristes 73
- V. Les perspectives du développement du tourisme dans le département du Brăila 75
- VI. Conclusions 76
- Bibliographie 78
Extras din proiect
I. Introduction
I.1. Position géographique du département de Brăila
Le département de Brăila se trouve au sud–est du pays dans la Plaine de Bărăgan ayant les coordonnées suivantes : 28°10’ longitude est, point extrême la commune Frecăţei, 27°5’ longitude ouest, point extrême la commune Galbenu, 45° latitude nord, point extrême la commune Măxineni, 44°44’ latitude sud, point extrême la commune Ciocile.
La ville de Brăila est un port sur la rive gauche du fleuve Danube, à 171 km de la Mer Noire, au voisinage du grand noeux hydrographique formé par le Danube, le Siret, et le Prut. Du point de vue des navigateurs le departement partage le fleuve en deux : vers l’est, le Danube maritime (en aval de Brăila), vers l’ouest le Danube fluviale (en amont de Brăila).
Le département de Brăila a comme voisins au nord le département de Galati, à l’est le département de Tulcea, au sud-est le département de Constanţa, au sud le département de Ialomiţa, à l’ouest le département de Buzău et au nord-ouest le département de Vrancea.
Judet
I.2. Court historique de la ville et historique de la recherche géographique
Selon certains historiens le toponyme « Brăila » provient d’un patronyme « Brae » ou « Bràila ». La première mention documentaire se trouve dans l’ouvrage Libro del conoscimento de 1350. La forme du toponyme s’est modifiée et apparaît sous la forme de « Drinago » qui ne peut pas être autre que « Brillago » selon Walerand de Wawrin (1445) et qui apparaît aussi chez Diego Homen en 1561. La première apparition du toponyme sous la forme actuelle se trouve dans le privilège commercial accordé par le maître de cette région, le prince régnant Vladislav I, aux marchands de Brasov et de Ţara Bârsei au 20 janvier 1368. Ce privilège, comme tous les autres accordés aux marchands de Liov par Mircea cel Batrân, au début du siècle suivant, relève le rôle exceptionnel de la ville de Brăila dans le commerce de la Valachie avec la Transylvanie, la Moldavie et la Pologne. La prospérité de la ville a été observée et décrite par les voyageurs étrangers tels : Hans Schiltberger en 1420 ou le français Walerand Wawrin en 1445. En parlant de l’expédition de Mohamed II contre Vlad Tepes en 1462, le cronicaire byzantin Laonic Chalconi affirmait : « Les Turcs ont brûlé Brăila, ville des Daces, où on fait le plus grand commerce de toutes les villes du pays. ». L’affirmation n’est pas du tout exagérée car on doit remarquer la tradition historique dont l’auteur connaissait assez bien.
Au XV-ème siècle les historiens byzantins attribuent à la ville la dénomination « Proilabum urbem Dacorum, quod totius Daciae forum erat celebrissimum » qui signifie : « Proilabum, la ville des Daces, le marché le plus fameux de toute la Dacie
Entre 1540 et 1829 la ville a été raïa turque. Les habitants autochtones étaient exploités par les armées d’occupation et continuaient quand même à accomplir leurs devoirs envers les boyards de la Valachie. Pendant toute cette période, les villages ont gardé leurs dénominations roumaines. A la suite de la paix d’Adrianopol en 1829, la forme d’occupation disparaît et la région de Brăila est rendue à la Valachie. A partir de ce moment-là, la ville devient un fort centre commercial, le principal port du pays et une des plus importantes villes d’ouvriers. Des vestiges de l’ancienne occupation sont la cité médiévale, 30 villages et des caves souterraines.
La première systématisation du point de vue de l’aménagement du territoire a lieu entre 1831 et 1835 et pendant le règne de Al. Ghica. Pendant la deuxième partie du XIX-ème siècle Brăila était la deuxième ville du pays après la capitale du point de vue du commerce et de l’industrie. On a écrit beaucoup sur le département de Brăila en commençant avec les monographies : en 1973, Judetul Brăila , rédigée par P. Gâstescu et I. Gruiescu, en 1980 Brăila, écrite par Florian Anastasiu et Silviu Berian, des guides touristiques : en 1965 Mic indreptar turistic, par Costin Stefănescu, Brăila turistica(ghid), rédigé par Ionel Alexandru, Brăila, un autre guide réalisé par La Chambre de Commerce, Industrie et Agriculture Brăila, des études historiques : Monumentele judetului Brăila, par Florin Anastasiu et Ana-Maria Vicov, Istoricul oraşului Brăila, par Constantin Gruiescu, la série Istros, réalisée et éditée par le Musée de Brăila, Brăiliţa, par N. Harţuche et Florian Anastasiu. En plus il y existe des publications qui concernent le cadre naturel et ses problèmes telles : Rezervatii naturale, zone protejate si monumente ale naturii din tinuturile Brăilei, livre écrit par Dumitrica Albu, Modificarea peisajului natural in Balta Brăilei, réalisé par Ramona Daniela Cilibiu. La littérature de spécialité continue à s’enrichir chaque jour à cause de l’intérêt de certains géographes, biologistes et historiens originaires de Brăila, mais aussi par la contribution d’autres hommes de science de tout le pays.
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- Le Potentiel Touristique du Departement de Braila.doc