Les grands courants litteraires du XX-eme siecle

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UNIVERSITATEA ‘’DUNAREA DE JOS’’ GALATI FACULTATEA DE LITERE SI TEOLOGIE

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La littérature française a vraiment connu son essor au cours du XX-ème siècle. On peut commencer par nommer Proust, Valéry, Gide ou Claudel pour se rendre compte de la vérité de l’affirmation. Ils sont quand même les derniers classiques qui, tout en respectant les règles d’une écriture classique, apportent un nouveau souffle dans la littérature du XX-ème siècle. A la suite, un lecteur qui commence à lire les recueils par ordre chronologique réalise qu’il se lance dans une littérature poétique. La poésie qui domine les années 1980-1910 s’inscrit dans le prolongement du symbolisme. Avec Apollinaire, Max Jacob, Reverdy, Cocteau ou Cendrars naît une poésie toute nouvelle. La musique, la symétrie sonore disparaissent, c’est toute une rupture du classicisme. Avec Valéry, le vers se distinguera du langage naturel par un certain art. C’est la souplesse, la liberté de la rime qui rendront le charme des poésies.

Les écrivains du XX-ème siècle avaient une tâche difficile à accomplir, vu que presque tout avait été dit dans la littérature d’avant. Ils devraient apporter quelque chose de nouveau en utilisant des mots déjà connus. C’est vrai, il y en a d’autres qui ont fait beaucoup d’expériences, qui sont arrivés même à inventer des mots exotiques qui voulaient rien dire. C’est le cas de Tzara ou de Queneau. D’autres poètes, comme Valéry, ont abordé la question de la poésie d’un point de vue plus philosophique. Dans « Variétés V », il exprime les buts de la poésie : dans le domaine de l’art, le Vrai se hausse au rang d’une convention bien appliquée ; la poésie est au langage utilitaire de la prose ce que la danse est à la marche, une activité gratuite, mais contenant infiniment plus de possibles que l’activité commandée par le rendement et l’efficacité. (1)

En effet, chaque courant littéraire survient comme une réplique au courant antérieur, ou plutôt pour le nier ou l’ironiser. Au Moyen Age, tout ce qui est lié à l’amour est tabou, dans la Renaissance, tout est permis, (on n’a qu’à citer le Décameron de Boccaccio ou les personnages de la Divine Comédie de Dante). Après une telle tolérance, le Classicisme vient pour imposer ses règles d’or, l’ordre et les bienséances. Le Romantisme trouve ses esthéticiens dans Madame de Stäel, Chateaubriand et surtout Hugo et fait son apparition dans le champs littéraire tout d’un coup, pour démonter les règles du classicisme et imposer le style de vie proposé par les personnages de Musset, Lamartine, Vigny ou Hugo. Le réalisme nous mène dans la vie réelle, plus de fantômes, d’histoire ou de communion avec la nature. Le naturalisme exagère un peu et nous propose « la tranche de vie ». Le symbolisme, avec ses esthéticiens, écrivent des poésies ou il y a de la musique avant toute chose et qui, tout comme les impressionnistes, pensent que l’impression et la sensation sont plus importantes que la réalité.

Le XX-ème siècle littéraire débute d’une certaine façon avec l’œuvre de Marcel Proust, l’une des plus hautes de la littérature française. Elle a l’ampleur et l’autorité mystérieuse, la cohérence secrète et le pouvoir de suggestion. Elle est aussi l’espace clos d’une vision qui colore tout ce qu’elle effleure. « Avec l’œuvre de Balzac, elle est, dans notre littérature, la seule création romanesque qui soit parvenue à enfermer dans le contour d’une stylisation souveraine tout ce qu’à un certain moment de son histoire, l’esprit humain fut capable de saisir. » (9). L’œuvre proustienne est une Odyssée où le temps remplace la mer, la mort les écueils, l’éternité le port natal. Dans ce monde romanesque, l’événement a son rythme, la durée pèse et s’étale, le temps du récit s’impose. En plus, une complicité profonde permet aux personnages les plus divers d’apparaître. Pour la première fois, la poétique devient l’essence même du romanesque, un moyen d’expression d’une enquête spirituelle qui se confond avec la recherche d’une vie. C’est une œuvre très diverse, susceptible au moindre souffle de diversion à tel point qu’elle semble scandée. Œuvre d’impassibilité, de témoignage ironique, détaché, œuvre de naturaliste, œuvre d’engagement. Le monde de la réclusion individuelle présenté dans le roman proustien renvoie aux permission d’une société disparue et à la mythologie issue du Romantisme. Cet accent mis sur l’individuel, le mouvant, l’affectif, l’intermittent, l’identité de l’essentiel et du subjectif, l’opposition entre l’incommunicabilité de la sensation et les catégories du langage, l’usage du symbole, tout cela se réfère à un climat de la sensibilité et à un sens de l’expression qui, du Romantisme à l’impressionnisme et au Symbolisme, de Chateaubriand à Mallarmé, à Monet, à Rilke, définit le XIX-ème siècle. C’est Proust qui hérite de tout, il est l’un des derniers classiques. La scène qui se joue dès les premiers chapitres, entre Mademoiselle Vinteuil et son amie lève un rideau qui n’est pas encore retombé, c’est le domaine de l’interdit. C’en est assez pour comprendre que le Surréalisme, au nom d’une conception très différente de la poésie, et l’Existentialisme, au nom d’une conception toute contraire de la conduite humaine, n’aient rien retenu de Proust. Mais ce qui empêche Proust d’agir sur la littérature d’après les années 30 ne le soustrait nullement à l’admiration du lecteur.

L’influence de Gide égale celle de Proust. Ce qui est encore très intéressant c’est que dans la critique de spécialité, on ne parle pas d’un courant littéraire que les deux romanciers ont imposé. On parle seulement de « l’influence » de leurs écrits. Ils nous ont proposé une littérature originale, en dehors de toute classification.

La division des Français, les troubles dont est affectée la société traditionnelle, la montée inéluctable d’un conflit européen, ne pouvaient conduire qu’à une crise. Partisan inconditionnel de la paix, Jean Jaurès s’attire l’hostilité des patriotes qui croyaient que la guerre était l’occasion pour la France de se venger de 1870. Jaurès est assassiné en 1914 parce qu’il refuse l’idée de la guerre. Sa conception humaniste du socialisme séduit des hommes aussi différents que Romain Rolland, Charles Péguy ou Anatole France. Dans l’allégorie utopique de L’Ile des Pingouins, caricature de la société française telle qu’elle apparaît entre 1906 et 1908, Anatole France exerce son ironie contre les vertus sur lesquelles reposent les sociétés : le dévouement à la richesse, les sentiments pieux, et spécialement la résignation du pauvre , qui est le fondement de l’ordre. Il y a aussi des nationalistes ardents. Exprimant le besoin de rassemblement national, Jules Romains lance un mouvement de solidarité (l’unanimisme) et Paul Fort poursuit le cycle de ses Ballades françaises en hommage à ces gloires de la France que vante Charles Péguy dans Victor-Marie, comte Hugo. Charles Maurras et Maurice Barrès de leur côté, exaltent les vertus patriotiques.

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