Cuprins
- I. Motivation .2
- II. Considérations générales .4
- 2.1. Lexique et vocabulaire .4
- 2.2. Quel français enseigner ? .5
- 2.2.1. Les niveaux de langue .5
- 2.2.2. Le français fondamental .7
- 2.3. Inventaires thématiques et syntagmatiques du français fondamental .10
- III. Abords psychologiques, pédagogiques et méthodologiques de l’enseignement du vocabulaire .12
- 3.1. Aspects générales .12
- 3.2. La leçon de vocabulaire .15
- IV. Moyens utilisés dans l’acquisition du vocabulaire.21
- 4.1. Moyens traditionnelles et modernes .21
- 4.2. Moyens audio – visuels .33
- 4.3. Les activités périscolaires .37
- V. Aspects applicatifs :.41
- 5.1. Projet didactique 1 .41
- 5.2. Projet didactique 2 .53
- 5.3. Test d’évaluation continue et formative .61
- 5.4. Test d’évaluation cumulative .62
- 5.5. Mini – recueil d’exercices .66
- VI. Conclusions .72
- VII. Bibliographie .73
Extras din proiect
I. MOTIVATION
La tradition du français langue étrangère en Roumanie est très éloignée dans le temps. Dès la fin du XVIII e siècle, lorsque beaucoup d’émigrés de la Révolution française viennent dans les Principautés roumaines et deviennent précepteurs dans les grandes familles de boyards roumains, secrétaires des princes ou professeurs de français, le français est appris et parlé en Roumanie. Au début du XIX e siècle, certains des Français qui avaient émigré après la Révolution française en Roumanie ont ouvert des pensionnats, écoles françaises pour l’éducation des jeunes filles et des jeunes gens.
En Valachie, les boyards ont demandé aux princes régnants l’approbation d’introduire le français comme objet d’étude en 1817. Parmi les institutions françaises qui fonctionnaient dans la première moitié du XIX e siècle il y avait le Pensionnat Vaillant, de Bucarest, fréquente par Ion Ghica, Grigore Alexandrescu etc. À la même époque fonctionnait à Jassy le Pensionnat de Victor Cuénim, où ont fait leurs premières années d’études V. Alecsandri, M. Kogălniceanu etc. Beaucoup de ces jeunes gens ont continué ensuite leurs études en France.
En 1859, après l’Union des Principautés Roumaines, le français devient obligatoire dans toutes les écoles secondaires de la nouvelle Roumanie.
En Transylnanie, incorporée à l’époque à l’Empire Autrichien – Hongrois, le français a été introduit pour la première fois dans l’enseignement au « Gymnase » roumain de Brasov en 1867. Après la Grande Union, de 1918, l’étude de français devient obligatoire dans toutes les écoles. À partir du début du XXe siècle et surtout entre les deux guerres, les professeurs roumains de français adoptèrent une position intermédiaire entre la méthode grammaticale pratiquée au XIXe siècle et la méthode directe qui venait de marquer son apparition. Cette période se caractérise par l’adoption de certains principes positifs de la méthode directe, tout en admettant l’emploi du roumain dans le déploiement des leçons, comme « un mal nécessaire » ; par l’importance accordée aux leçons orales, par une attitude raisonnable envers le phénomène grammatical, envisagé non pas comme un but en soi mais comme un moyen pour acquérir les structures du langage.
Après la seconde guerre mondiale, après un bref recul de quelques années pendant lesquelles le français a été remplacé par le russe, dans les années soixante il i a eu un revirement important manifesté par le fait que l’intérêt pour le français a augmenté mais cela n’a malheureusement duré que quelques années, après, lesquelles une nouvelle période noire est apparue affecter la continuité de l’enseignement du français. On a introduit dans les manuels de français des textes de civilisation roumaine à la place de textes de civilisation française, les derniers reviennent à leur place après décembre 1989, quand on a pu remarquer une nouvelle renaissance de l'enseignement du français. À présent, il y a 40% des élèves de la Roumanie étudiant le français comme première langue étrangère.
Après la Révolution de 1989, toutes sortes de manuels, de livres didactiques ont paru, soutenant encore une fois 1`idée de continuité de la francophonie en Roumanie. Pour l'idée de continuité de la francophonie en Roumanie l'enseignement du vocabulaire est une partie essentielle de l'acquisition de français, vu que lexique constitue un matériel linguistique sans lequel la construction du système parlé n’est point possible. C'est pour cette raison que l'enseignant doit s'en faire un objectif à poursuivre d'une manière systématique et méthodique.
Ceci exige au professeur un style en général ouvert de communication¬ apprentissage, qui aide 1`élève à développer son intelligence, sa créativité et ses aptitudes, à former sa culture générale et son comportement social axé sur des valeurs morales.
Envisagé de la perspective de 1`enseignement formatif, le rôle du professeur est celui de sélectionner et d`organiser du point de vue didactique l'information pour la communiquer et 1`enseigner, de transmettre intelligiblement et d`une façon argumentée, d`expliquer, de créer des situations problématiques, d'évaluer des résultats, d'établir les causes de I`insuccès et l'aider l'élève à les éviter, d`employer raisonnablement le temps- communication- apprentissage et de créer les conditions nécessaires à 1`apprentissage par l'organisation des laboratoires de langue et par l'acquisition du matériel didactique.
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