Courte Histoire du Syndicalisme

INTRODUCTION

Courte histoire du syndicalisme

En France, le sujet est d’autant plus délicat que taux de syndicalisation- c’est-à-dire la proportion des salariés adhérents à un syndicat- est faible. Toute interrogation sur les effectifs peut être vite perçue comme unde mise en cause de la légitimité d’organisations déjà affaiblies qu’il faudrait, au contraire, consolider, soutenir ou revaloriser.

Au surplus, il est souvent affirmé que, durant le dernier demi-siècle, les effectifs syndicaux auraient toujour été faibles. Le rapport Hadas-Lebel – contribuation officielle auz debats sur la réepresentativité syndicale publié en 2006- a souligné significativement que les faibles taux de syndicalisation- relevés en France « ne constituent pas une nouveauté »

Des nombreuses publications indiquent de même que « le syndicalisme français n’a jamais étéun syndicalisme d’adhérents », hormis à quelques moments exceptionells « épisode du Front populaire », années qui suivent la Libération. Comme déjà noté, ces assertions sont fausse : le syndicalisation des salariés français a été importante jusqu’a la fin des années 1970. De 1977 à 1990, les principaux syndicats français ont perdu une grande partie de leurs adhérents, mais depuis 1990 cette situation s’est retournée.

Chapitre I

1. Causes de la représentation faible

Le passage d’un société industrielle à une èconomie tertiaire a pour conséquence un changement profond de la syndicalisation : Les « gros » syndicats, dans des grandes entreprises, ont disparu ou periclité. Par contre, les petites structures se sont multipliées.

Un autre cause c’est que les syndicats sont de surcroît écartelés entre différents établissements et tentent de s’appuyer -non sans difficulté- sur les unions locales , ce qui témoigne d’une évolution organisationelle- horisontale ou réticulaire- qui n’a plus grande- chose à voir avec la CGT « verticale » des Trente glorieuses.

L’archétype du sybdicat « pyramide » devient « réseau, ce qui conduit à changer bien des pratiques, à innover, de façon plus ou moins dispersée.

Il faut tenir compte aussi de la personnalité des dirigeants et, en Moselle, la succession des secrétaires généraux apparaît plus problématique que dans le Nord.