Charles de Gaulle

C’est une des plus grandes figures politiques de la France contemporaine. À un peuple foudroyé par la défaite, il rendit toutes ses espérances, tout son elan et lui donna des armes.

Rarement, plus de noblesse et de patriotisme furent mis à plus de désintéressement.

J’ai lu les „Memoires du guerre” du général et j’en été emu. Ce que je me souviens très bien c’est la réunion de dix mille Français à Londres, le 18 juin 1942, jour anniversaire du fameux appel lancé en 1940 par de Gaulle au peuple français.

Pour ceux qui ne connaissent pas les dates importantes de la vie du général et grand homme d’Etat qui fut Charles de Gaulle, je vous présente quelques-unes:

Durant la Seconde Guerre Mondiale, après la défaite de la France envahie par les Allemands (mai 1940) il part à Londres. Il y participe à l’organisation de la lutte des Français qui n’acceptent pas la défaite et veulent continuer à se battre. À la Liberation il dirige le gouvernement provisoire de la France jusqu’en 1946. rappelé au pouvoir en 1958, il fait voter une Constitution qui fonde la V-ème République. Elu président de la République, il gouverne la France jusqu’en 1969.

Pour mieux comprendre le général de Gaulle il ne faut pas le séparer de son siècle, des évènements qui ont précédé ses actes de patriotisme, ses actions, ses paroles.

Le XX-ème siecle nous entraîne vers des horizons inconnus: comment dès lors nous en détacher assez pour pouvoir le juger?

Avant la guerre de 1914, la France fut secouée par des crises intérieures, telles que l’affaire Dreyfus, la séparation des Eglises et de l’Etat ou les conflits sociaux, qui divisèrent les esprits. Puis est venue la terrible épreuve de 1914-1918. La France, qui en avait supporté le poids le plus lourd, en sortit victorieuse mais épuisée. Puisque les plans de sécurité collective et de dèsarmement de la Société des Nations échouèrent et que la France, mal préparée moralement et matériellement à une nouvelle guerre, fut submergée en mai-juin 1940 par l’invasion hitlerienne.

De 1914 à 1939, le conflit avait changé de nature: à la guerre des patries succédait la guerre idéologique, l’origine de cette transformation remontant à la révolution russe de 1917. L’existence d’un ennemi commun assura sans doute, à partir de l’attaque allemand vers l’est (1941), l’alliance des démocraties occidentalesavec la Russie soviétique. À peine le totalitarisme hitlerien était-il abattu que la menace d’un nouveauconflit, entre l’Occident et les démocraties populaires, vint planer sur le monde. Depuis 1945 l’énormité du risque atomique a empêché le pire, mais il ne régne qu’une simple apparence de paix compromise par la „guerre froide” ou la „guerre des nerfs”.