La Nuit des Rois - Commentaire

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Domeniu: Franceză
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Publicat de: Lili-Irina Lungu
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lucrare sustinuta in Franta, la Universitatea din Poitiers, in timpul sejurului Erasmus

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Comédie à l’intrigue bien conduite d’abord, La Nuit des Rois reprend des situations fondamentales et quelques thèmes essentiels dans l’œuvre shakespearienne : le naufrage , les jumeaux si ressemblants qu’ils sont comme les deux moities d’une même pomme (« Une pomme, coupée en deux, n’a pas de moities plus jumelles que ces deux créatures »), frère et sœur que le travesti rend indiscernables provoquant ainsi des méprises.

La scène commence par le dialogue des deux valets d’Olivia. La réplique de Fabien (« C’est comme si, après t’avoir donne mon chien, je te le redemandais en récompense ») fait allusion a une anecdote rapporte dans le journal de John Manningham.

Feste, le mieux équilibre des Fous de Shakespeare, le plus joyeux, le plus élégant, sans tache de vulgarité, un bouffon de grande dame, est le catalyseur qui harmonise la comédie et permet a tant d’éléments disparates de donner l’impression de cohérence. Le Fou toujours maître de sa logique pimente de ses spirituelles saillies le déroulement capricieux des évènements et la conduite déraisonnable des personnages. Les répliques de Feste dans le dialogue avec le Duc sont comblées d’une rassurante philosophie. Il parle en sentences en devenant proverbial (« je me trouve mieux de mes ennemis, mais moins bien de mes amis »). L’intelligence aiguë du bouffon contrarie au début le Duc. De sorte que Feste se met à faire une apologie sur la signification du couple antithétique ami – ennemi dans un discours plein de profondeur (« Dame, monsieur, mes amis me vantent et font de moi un âne ; mes ennemis au contraire me disent franchement que je suis un âne ; si bien que par mes ennemis, monsieur, j’arrive a me mieux connaître moi-même, et que par mes amis je suis abusé. Si donc, en fait de raisonnement comme en fait de baisers, quatre négations valent deux affirmations, j’ai raison de dire que je me trouve moins bien de mes amis et mieux de mes ennemis »). Ce discours impressionnant attire l’admiration du Duc (« Ah ! voilà qui est excellent. »). La métaphore que le Duc utilise (« voici de l’or ») suggère la valeur des paroles de Feste. L’or est le symbole de la noblesse et de la richesse mais plutôt matérielles que spirituelles. Cependant les paroles de Feste expriment une précieuse vérité liée au spirituel. Ses raisonnements n’ont pas la rigueur d’une logique mécanisée, mais s’enchaînent en vue d’une fin à la fois rationnelle et intéressée : il démontre l’absurde par l’absurde, mais prétend en tirer profit. La personnification « mettez Votre Grasse dans votre poche » qui relie deux éléments faisant partie des sphères opposées, l’abstrait et le concret, renforce cette idée de l’intérêt matériel que le valet suit. A vrai dire la leçon morale ne suffit pas, il faut qu’elle ait son prix et qu’il en profite. Il y a là un cynisme mineur, un calcul pénétrant qui comporte plus de sagesse réelle que de sentiments déplaisants. La condition qu’impose le Duc pour lui accorder « la munificence » ne représente point un obstacle pour Feste. on remarque lorsque le Duc exprime cette condition cachant son désir de parler a Olivia, l’utilisation du pronom personnel à la deuxième personne du pluriel vous. Si jusqu’à ce moment-là il avait tutoyé le bouffon, maintenant, par l’intermédiaire des formules de politesse, il veut le convaincre (« si vous voulez faire savoir a votre maîtresse que j’attends ici pour lui parler, et si vous la ramenez avec vous peut-être ma munificence s’éveillera-t-elle encore »). On fait de Feste un improvisateur, capable d’accommoder sa raillerie a la situation et au personnage. Sa dernière réplique de ce passage est construite sur une gradation descendante. Apres la demande qui, à cause de l’impératif bercez-vous, prend l’aspect d’un ordre, il essaie de se justifier et de nier la possible impression que le Duc s’aurait fait en ce qui le concerne (« mais je ne voudrais pas que vous pussiez supposer que mon désir de posséder est péché de convoitise »). Il revient quand même avec une réplique d’une nuance pareille de demande impérative, mais cette fois par le subjonctif présent (« que votre munificence fasse un petit somme ! »). Enfin le dernier énoncé se comporte comme une sorte de motivation, c’est-à-dire comme s’il rappellerait au Duc la munificence, en lui précisant le motif (« que votre munificence fasse un petit somme ! » parce que « Je vais la réveiller tout à l’heure »).

Le passage suivant met en scène deux autres personnages, Viola et Antonio. Viola est la jeune fille déguise en garçon portant le nom de Césario. Le syntagme « voilà l’homme » rappèle celle de la Bible (« Ecce hommo ! ») est introduit dans la scène Antonio, le capitaine du navire naufrage qui avait été arrêté par la police. Il est mal jugé et le Duc utilise a son adresse des appellatifs outrageants : « intrigue pirate », « écumeur d’eau salée ». Antonio se disculpe en racontant son histoire et montrant sa vérité.

Une fois Olivia entrée dans la scène, c’est autour d’elle que se concentre l’attention du Duc qui est complètement épris d’elle. La personnification « le ciel marche sur la terre » exprime le haut statut que possède la comtesse dans le cœur d’Orsino. L’attitude d’Olivia envers le duc est toujours froide, distante et on remarque a travers ses répliques les taches d’ironie (« Que désire monseigneur qu’il ne puisse obtenir ? Et quelle service Olivia peut-elle lui rendre ? »). Ces deux questions semble rendre plutôt l’aspect de deux interrogations rhétoriques, étant connus par Olivia les sentiments et par conséquence le désir du Duc. Les paroles de celui-ci ont devenues pour elle « la même chanson » pour laquelle elle utilise les épithètes « fastidieuses » et « désagréable » en exprimant son manque d’intérêt pour l’écouter. L’adverbe « aussi » qui précède les deux adjectives renforce cette idée qui prend un aspect plus profond par l’intermédiaire de la métaphore « un hurlement après une musique ». Ce qu’on nomme d’abord amour est devenu plutôt une obsession qui rend le Duc jaloux (« Jalousie sauvage, mais qui parfois a de la noblesse »). Il devient ironique lorsqu’il parle de son adversaire (« ce mignon que vous aimez, je le sais, et que moi-même, j’en jure par le ciel, je chéris tendrement… ») et il utilise une belle métaphore proche de l’allégorie (« je vais sacrifier l’agneau que j’aime, pour dépiter cette colombe au cœur de corbeau »). En appelant Viola, il se met en train de sortir. Viola, le travesti Césario, aime profondément Orsino et elle se déclare capable de tout pour lui (« Et moi, avec joie, avec bonheur, avec empressement, je subirais mille morts pour vous rendre le repos »). La soumission totale de Viola au Duc se voit tout autour de ses répliques (« Monseigneur veut parler, mon devoir impose silence », « Avec celui que j’aime plus que mes yeux, plus que ma vie, plus, bien plus que j’aimerais jamais aucune femme »).

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