Les drogues en France

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Cuprins

  1. Introduction pg 2
  2. I.La depandance pg 2
  3. II. La consommation de la cocaïne en France pg 3
  4. III. La polyconsommation pg 4
  5. IV. Quels sont les motifs de la consommation de drogues- pg 4
  6. V. Conclusions : Prévenir et informer pg 5
  7. Annexe 1 pg6
  8. Annexe 2 pg7

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Introduction

Une drogue est un composé chimique ou biochimique capable d'altérer une ou plusieurs activités intraneuronales et/ou de perturber les communications interneuronales. L'homme a reconnu le pouvoir des drogues très tôt dans son histoire et a consommé celles-ci depuis lors afin de modifier ses fonctions physiologiques ou psychiques, ses réactions physiologiques et ses états de conscience.Certaines drogues peuvent engendrer une dépendance physique ou psychologique. L'usage de celles-ci peut avoir pour conséquences des perturbations physiques ou mentales.

La consommation de stupéfiants dans la France est considérablement aggravée au cours de la dernière décennie.A l’âge de 16 ans, les jeunes Français sont actuellement les premiers consommateurs d’Europe.

Le 10 janvier 2008, une déclaration de haut niveau sur la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants a été adoptée par le Président de la République, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre espagnol, José Luis Rodrigues Zapatero, lors du XXe sommet franco-espagnol, organisé à l’Elysée, consacré au terrorisme et à l’immigration

I. La dépendance.

Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques.

La vie quotidienne tourne largement ou exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit : on est pharmacodépendant. Le développement de la recherche au niveau international comme en France a conduit progressivement à unifier le champ des produits psychoactifs. En effet les bases neurobiologiques de l’effet des produits et les mécanismes de la dépendance sont mieux compris.

Il existe deux dépendances :

Associées ou non, elles se caractérisent par des symptômes généraux :

- l'impossibilité de résister au besoin de consommer

- l'accroissement d'une tension interne, d'une anxiété avant la consommation habituelle

- le soulagement ressenti lors de la consommation

- le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation.

La dépendance psychique

La privation d'un produit entraîne une sensation de malaise, d'angoisse, allant parfois jusqu'à la dépression. Une fois qu'elle a cessé de consommer, la personne peut mettre du temps à s'adapter à cette vie sans le produit. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d'un mal-être que la consommation visait à supprimer. Cela explique la survenue possible de rechutes ; elles font partie du lent processus qui, à terme, peut permettre d'envisager la vie sans consommation problématique.

La dépendance physique

Certains produits entraînent une dépendance physique : l'organisme réclame le produit à travers des symptômes physiques qui traduisent un état de manque.

La privation de certains produits tels que les opiacés, le tabac, l'alcool et certains médicaments psychoactifs engendre des malaises physiques qui varient selon le produit : douleurs avec les opiacés, tremblements majeurs avec l'alcool, convulsions avec les barbituriques et les benzodiazépines.

Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles du comportement (anxiété, irascibilité, angoisse, agitation ).

Lorsqu'une personne arrête de manière brutale ou progressive la prise d'une substance psychoactive, on parle de sevrage. Pour libérer l'organisme du besoin de la substance sans les effets physiques du manque, les personnes pharmacodépendantes peuvent trouver une aide médicale et psychologique. Il leur est proposé un traitement approprié qui peut prendre la forme d'un sevrage sous contrôle médical ou d'un traitement de substitution. Le suivi et l'accompagnement psychologique apportent une aide précieuse pour surmonter les difficultés du sevrage. Généralement, ce soutien favorise et renforce les résultats attendus.

II.La consommation de la cocaïne en France

Un usage de moins en moins rare en population générale

Le niveau d'expérimentation (usage au moins une fois dans la vie) de la cocaïne en population générale en France est relativement faible, même si cette substance est une des drogues illicites les plus consommées après le cannabis : son expérimentation concerne 2,6 % des 15-64 ans. La cocaïne est plus souvent expérimentée par les hommes (3,9 %) que par les femmes (1,6 %). Tout en ne concernant qu'une petite frange de la population, ce produit a néanmoins connu une diffusion croissante au cours des années 1990, passant de 1,2 % en 1992 à 3,8 % en 2002 parmi les 18-44 ans.

L'expérimentation de la cocaïne concerne surtout les jeunes adultes, en particulier les 26-44 ans (3,9 %), tandis que les 18-25 ans sont 3,4 % et les 45-64 ans (1,3 %). Le nombre d'expérimentateurs de cocaïne en France parmi les 12-75 ans est estimé à environ 1 million de personnes, et le nombre d'usagers au cours de l'année à environ 200 000 personnes.

En 2005, parmi les jeunes âgés de 17 ans, l'expérimentation de la cocaïne s'élève à 2,0 % chez les filles et à 3,0 % chez les garçons. Ces chiffres apparaissent en nette hausse par rapport à 2003, date de la précédente enquête Escapad, chez les filles (1,1 % en 2000) comme chez les garçons (2,0 % en 2000). Les usages récents s'avèrent encore relativement faible, 0,9 % des jeunes de 17 ans en ayant pris au cours des trente derniers jours (0,7 % des filles et 1,2 % des garçons).

Elargissement de la diffusion dans les espaces festif et urbain

La diffusion de la cocaïne sous sa forme poudre (chlorhydrate) ne cesse de d'élargir en France que ce soit dans l'espace festif (l'espace festif techno désigne les lieux où se déroulent des évènements organisés autour de ce courant musical :free parties, clubs, discothèques, soirées privées) ou dans l'espace urbain (l'espace urbain, tel qu'il est défini par le dispositif TREND, recouvre essentiellement le dispositif des structures de première ligne:boutiques et Programme d'échange de seringues et les lieux ouverts:rue, squat, etc.). Les milieux sociaux concernés par cette consommation sont devenus tellement larges et hétérogènes qu'il est difficile aujourd'hui de dresser un portrait type du consommateur. Dans l'espace festif "musique électronique" des cinq villes ayant participé une enquête (Nice, Toulouse, Rennes, Bordeaux, Metz) impulsé dans le cadre du dispositif TREND, 34,6 % (518/1496) des personnes déclarent avoir consommé de la cocaïne au cours du mois écoulé et plus des deux tiers en ont pris au moins une fois dans leur vie. Dans l'espace urbain, les dernières données dont on dispose (2003) montrent que 35 % des personnes ayant répondu à l'enquête menée auprès des structures de première ligne en ont consommé au cours du mois écoulé. Dans les deux espaces d'investigation, les données quantitatives montrent que le mode d'administration majoritaire est le sniff (98 % dans l'espace "musique électronique" et 62 % dans les structures dites de "première ligne").

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