Transition democratique au montenegro - Problemes de l’identite nationale

La solution des problèmes identitaires et la consolidation de la société civile sont indispensables pour continuer la démocratisation

Bibliographie

Chronologie – Monténégro contemporain

1992 - le premier référendum pour l'indépendance du Monténégro

2003 - dissolution de la République fédérale de Yougoslavie, création du communauté d’États de Serbie-et-Monténégro

21 mai 2006 – référendum

3 juin 2006 - indépendance du pays officiellement

juin 2006 - le Monténégro devient membre de l’OSCE et de l’ONU

15 décembre 2008- candidature pour l’adhésion à l’UE présentée. € est déjà la monaie locale

Introduction

La souveraineté nationale du Monténégro a connu une longue histoire de création et de perte. Les différents tribus slaves ont commencé à apparaitre dans la région géographique du Monténégro contemporain à la fin du 6-ème siècle. Le principauté existait sous le nom de Zeta au Moyen Age, et en 1516 il s’est transformé d’un état laïque en état au pouvoir religieux avec l’apparition de la fonction de prince- êveque comme chef d’état. Le prince-êveque incarnait en même temps le pouvoir civile et le pouvoir religieux jusqu’à l’an 1852 quand Danilo II est devenu le premier monarque séculier depuis le Moyen Age.

La premier constitution du Monténégro a apparu en 1905 sous Nicola I, qui après la réconnaissance internationale du pays est devenu roi du Royaume du Monténégro en 1910. La Première Guerre mondiale a apporté l’ossupation austro-hongroise, puis l’armée serbe et comme suite la décision de l’assemblée sur l’unifiction du Monténégro à la Serbie en 1918. Depuis cette décision cruciale le pays existait en ensemble territoriale avec la Serbie dans les modification différents de Yougoslavie – le royaume de Yougoslavie, la République fédérale socialiste de Yougoslavie et la République fédérale de Yougoslavie.

L’année 2003 voit la naissance du Communauté d’Etats Serbie-et-Monténégro, le Monténégro toujours privé de l’indépendance. La législation interdisait d’effectuer un référendum sur l’indépendance dans chaque pays du communauté pendans 3 premiers ans. Utilisant en 2006 son droit de référendum, le Monténégro devient de nouveau un état.

1. L’enjeu de l’indépendance aux années 1990

La lutte pour l’indépendance au Monténégro était toujous lié avec la position du pouvoir, ce qui est étroitement lié avec le phénomène qu’on analysera au paragraphe 3 – notemment les contradictions de l’identité nationale monténégrine, les citoyent ayant mal à décider s’ils sont serbes ou possèdent une identité séparée et particulière. C’était une des grandes raisons pourquoi la socièté civile monténégrine était souvent guidé par le pouvoir vers l’unité avec la Serbie ou - au contraire- vers l’indéoendance.

Ainsi on peut remarquer la manque de stabilité dans la position des pouvoirs monténégrins par rapport à la question de l’indépendance et l’autonomie. Nous pouvons mettre en relief trois facturs qui avait leur impact sur le positionnement de l’autorité monténegrin:

- L’évolution interne des points du vue des anciens communistes aux années 1990 – l’élite politique du Monténégro qui est au pouvoir jusqu’à ce temps-là était arrivée au pouvoir avec la révolution anti-burocratique de Milosevic, depuis cette période ces vues idéologiques sont changées.

- Les relations des chefs monténégrins avec le régime Milosevic aux années 1990 – l’atttitude vers l’indépendance est beaucoup changée après la rupture politique.

- La position personnelle de Milo Djucanovic, qui était depuis la fin des années 1980 et qui est toujours une personnalité charismatique et jouit d’une grande infuence sur l’opinion publique.

Regardons l’histoire du Monténégro avant 2006. On y verra déjà un réferendum pour l’indépendance en 1992, mais avec le résultat totalement différents de l’an 2006. Ces résulatas contradictoires sont expliqués par les 3 tendances indiquées avant aussi bien que par le contexte historique. Les sondages montrant qu’il n’y avait pas de majorité en faveur de telle ou telle décision donnaient un bon terrain aux manipulations.

En 1992 le taux de participation au référendum – 66%. Et de nouveau – pourquoi un taux si bas lors d’un évenement qui devait définir l’avenir du pays ? On trouve la réponse à la réalité ethnique de la région : le Monténégro était en proie des ses minorités, quand bien même beaucoup moins que les républiques yougoslaves ; les albanais, les bosniaques et les croates ont lancé un appel à un boycott, aussi bien que les monténégrins pro-indépendantistes.

En même temps les pouvoirs monténégrins menaient une compagnie, tâchant de promouvoir le « oui » à l’union avec la Serbie. Milo Djucanovic s’y est beaucoup investie, il soulignait la fraternité historique des deus nationalités et la pensée que l’union est indispensable pour les deux. Les pouvoirs fédérales bien sur donnaient leur appui aux partisans de la Serbie. Malgré le contexte internationale favorable à l’indépendance, le Monténégro à 95,96% des participants a décidé de rester en Yougoslavie.