L’Art de La Resistance - Dan Perjovschi

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De manière générale, cette présentation se propose de décrire les caractéristiques d’une réaction spontanée, d’une résistance artistique originale et moderne, datant des années ’80 et touchant des évènements politiques signifiants depuis-là jusqu'à présent, à laquelle l’artiste roumain Dan Perjovschi s’inscrit.

Afin de comprendre son ouvrage, on va se concentrer sur un de ces évènements. Ainsi, on va prendre le cas récent des élections présidentielles roumaines, à l’intérieur desquels l’électeur joue deux rôles, tout à la fois: de témoin et d’instrument; où on se confronte avec un nombre assez surprenant de candidats au premier tour, le deuxième tour devenant l’aréna d’«une lutte inattendue», entre un candidat apparemment fort et un candidat apparemment faible, «une lutte» médiatisée, discutée, analysée et très bien représentée/ «dessinée» par un artiste, dont la contribution intellectuelle, au niveau d’une société aveugle, est au-dessus de tout éloge.

Cette présentation se propose, également, de voir comment une telle résistance ouvre les yeux du public, quand et où l’artiste diffuse ses idées, par le biais de sa propre vision artistique, et bien, quelle est la plus utilisée plateforme d’affirmation de l’artiste.

I. L’Art et l’Artiste

a) L’Art de la résistance, un art contemporain

«Ce qui m’étonne, c’est le fait que dans notre société l’art est devenu quelque chose qui n’est en rapport qu’avec les objets et non pas avec les individus ou avec la vie (…). Mais la vie de tout individu ne pourrait-elle pas être une oeuvre d’art ? Pourquoi une lampe ou une maison sont-ils des objets d’art et non pas notre vie ? » . Ce sont les mots du philosophe et de l’historien français, Michel Foucault, au début des années ’80, quand les mouvements réactionnaires connaissent une mutation décisive: ils deviennent de moins en moins politiques ou idéologiques, et de plus en plus centrées sur la société, sur l’individu, sur la vie. L’artiste, en fait, devient celui qui libère une vie, une vie puissante, une vie plus que personnelle.

Pourquoi une telle vie? Parce que, selon Daniel Vander Gucht, on pourrait, d’ailleurs affirmer que la vie imite l’art, comme le prétendait non sans raison l’écrivain Oscar Wilde, et bien que la vie accompli de l’art. De même, si l’art consiste à cultiver l’individualité, c’est sans doute le meilleur moyen de pouvoir engager un dialogue avec l’Autre, car la rencontre n’est possible que dans la différence, l’identique n’engendrant que l’indifférence.

Quand on dit, l’Autre, on se réfère techniquement au public, au public spectateur, en fait, la victime d’une telle stratégie consistant à lui ouvrir les yeux pour le sortir de sa passivité , de son inactivité injustifiée. En revenant à la rencontre avec l’Autre, située à la frontière d’entre différence, cela veut dire, unicité, et indifférence, à laquelle invite l’art, il faut mettre en évidence qu’elle suppose, cependant, une multitude de travaux: un de méditation de l’art, en amont, un autre de reconnaissance de l’art, un travail de proximité, de conviction, de diffusion de l’art également, lorsqu’il s’agit d’engager des profanes indifférents, méfiants ou sarcastiques dans un dialogue avec l’art et finalement, un travail politique de l’art qui vise à replacer la question de l’art au cœur du débat, selon le discours du même auteur.

Ainsi, on distingue le concept de la résistance face à la transformation du public en simple consommateur, un concept exploité, surtout par les artistes contemporaines.

Les raisons de résister sont nombreuses, à chaque artiste : le capitalisme financiarisé, le travail, les relations humaines, la vie tout entière, la sur-médiatisation du monde, le sexisme, le racisme, l’homophobie. Ils résistent d’abord aux entraînements et aux vœux de l’opinion courante. C’est-à-dire à tout ce domaine d’interrogations imbéciles. Ils ont vraiment la force d’exiger leur rythme à eux. La place qu’ils donnent à tel ou tel de ces raisons les situe différemment dans des champs idéologiques vastes : libertaires, anarchistes, autonomes, écologistes, collectivistes, communistes etc. humanistes... ; ils sont nombreux à refuser toute catégorisation politique. Mais il est une conviction qu’ils partagent unanimement : celle du pouvoir transformateur de l’art. Le philosophe belge Raoul Vaneigem très bien souligne le fait que «la créativité est par essence révolutionnaire »

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